Apartheid, parce que les familles sont séparées de leurs enfants, non pas en fonction de la couleur de la peau, mais en fonction d’une déficience mentale ou handicap mental (autisme, X fragile, trisomie, polyhandicap, syndrome de Smith-Magenis, syndrome de Prader-Willi).
Près de 8 000 enfants et adultes se trouvent réduit à l’exil en Belgique, pénalisant la relation affective des familles compte tenu de l’éloignement forcé pour défaut de structure d’hébergement adapté pour leur handicap en France ! C’est un fait.
Autre fait : des familles précarisées par l’importance des frais de déplacements et d’hébergement pour visiter leur proche.
Les droits de l’Homme s’arrêtent-ils à la porte des personnes en situation de handicap mental? Assurément oui, il suffit pour s’en convaincre de lire l’enquête de Marie PIQUEMOL du 25 avril 2014, journaliste à LIBERATION, concernant le scandale des handicapés français exilés en Belgique : Chambres glaciales et résidents errants dans des couloirs sans surveillance et sur-médicamentés…
Méhana MOUHOU
Avocat